LES PERSPECTIVES : RECHERCHE MÉDICALE ET HYDROTOMIE PERCUTANÉE

Avec le docteur PISTOR, fondateur de la mésothérapie, nous avons imaginé le développement de la mésothérapie profonde utilisant des aiguilles de 10, 15, 20 cm de longueur qui pourraient être guidées par échographie pour traiter des organes profonds (foie, pancréas, espace péri-rachidien, fibrose, lésions nodulaires, etc.)
(Cf. § « Quel avenir voyez-vous au seuil de l’an 2000 pour la Mésothérapie […] ? » , dans Mésothérapie pratique, Collection ‘Abrégés de Médecine’, Michel PISTOR, Ed. Masson, 1998, pp. 190-191, Aperçu web cliquez ici ).

À la mésothérapie de surface fera suite la mésothérapie profonde utilisant les techniques non invasives et non chirurgicales qu’est l’HYDROMÉSOPERFUSION pour traiter des lésions.
Dans le cancer abdominal par exemple, devant l’impuissance des chirurgiens consternés devant certaines tumeurs, on pourrait envisager soit une chimiothérapie in situ intra-tumorale ou intra-nodulaire introduite par voie externe, soit l’utilisation tout simplement de sérum salé hypertonique pouvant faire exploser les membranes cellulaires à la sortie des aiguilles selon un gradient de concentration qui pourra être calculé par ordinateur. Avec un minimum d’effets indésirables puisqu’il s’agit d’un procédé physique de « destruction cellulaire avec mort cellulaire programmée et ciblée à distance ».

Tous ces procédés nécessiteront à l’avenir un processus long et difficile de validation clinique et scientifique pour être utilisés et reconnus par tous.