COLOPATHIE FONCTIONNELLE, COLITE, MALADIE DE CROHN

Causes

Il semble se confirmer que leurs causes seraient dues à un dérèglement immunologique de la muqueuse intestinale.
Suite à des facteurs divers (stress, intervention chirurgicale, antibiothérapie de longue durée ou récidivante, choc immunitaire sur un organe voisin : foie ou rate ayant entraîné des séquelles type hépatite, maladies parasitaires, etc.), la muqueuse devient ainsi immuno-incompétente avec un état d’équilibre déplacé entraînant un mode réactionnel propre à toutes les muqueuses, à savoir inflammation, hypersécrétion (glaires), œdème avec douleurs, spasmes, ballonnement ou saignement avec lésions de type eczématiformes dans la maladie du Crohn ou de type ulcéro-hémorragique dans la rectocolite. Il faut souligner le rôle extrêmement important de l’intestin dans l’équilibre immunitaire général responsable notamment des maladies auto-immunes. Son déséquilibre avec modification de l’écosystème entraînerait des modifications à distance des autres équilibres au niveau d’autres muqueuses (rhino-sinusite, asthme, bronchite, infections urinaires récidivantes avec cystites à répétition ou génitales, dermatoses type eczéma). Ces affections trouveraient leur origine dans ce déséquilibre immunitaire de l’intestin appelé « DYSBIOSE » et elles sont probablement accentuées par l’alimentation moderne carencée et source de pollution supplémentaire (intoxication par les métaux lourds, les organo-phosphorés, les benzopyrènes…)

Conséquences

D’autre part il faut rappeler que l’intestin joue un rôle fondamental en tant que « véritable courroie de distribution entre le milieu extérieur et le milieu intérieur » puisqu’il permet les échanges et le passage des éléments provenant de l’alimentation vers le courant sanguin, les transformant en oligoéléments, vitamines, minéraux biodisponibles par l’organisme pour la synthèse, notamment au niveau hépatique, des hormones, médiateurs chimiques et vitamines nécessaires au fonctionnement des différents organes (cerveau : production de sérotonine, noradrénaline, dopamine ; thyroïdes : élaboration de T3L et T4L ; Os : parathormone, calcium, vitamine D ; ovaires : équilibre oestrogènes-progestérone). Ceci se fait à partir de l’intestin par des précurseurs chimiques indispensables à la chaîne de production pour la synthèse hormonale. Ainsi, le dysfonctionnement de l’équilibre immunitaire de la muqueuse du colon, par carence endogène, peut engendrer des pathologies à distance telles que la dépression, les troubles thyroïdiens, les troubles de l’équilibre hormonal chez la femme (mastose, ménopause, etc.) ou des troubles osseux (arthrose anormalement évoluée, ostéoporose). D’ailleurs, on observe souvent ces mêmes troubles liés chez la même personne du fait de leur origine commune.

Traitement

Sur le plan thérapeutique, il faut donc, avant d’envisager le traitement substitutif par complément hormonal ou médiateurs chimiques (hormones thyroïdiennes, œstrogènes, progestérone, anti-dépresseurs, calcithérapie, qui constituent les thérapeutiques habituelles dans ce type de pathologie), stimuler la production endogène pour l’ensemble de l’organisme à partir de la muqueuse intestinale. La stimulation immunitaire de la muqueuse intestinale permettra de renforcer l’immunocompétence des cellules afin d’optimiser l’Autorégulation du fonctionnement de la muqueuse, en la régénérant également pour une meilleure reconstruction (rôle important de la vitamine B5, du magnésium, du soufre, du zinc – nickel – cobalt, du manganèse et du cuivre). Le traitement consistera à renforcer les défenses immunitaires du colon par la mésovaccination effectué essentiellement par voie intra-dermique car cette dernière possède le meilleur pouvoir immunogène (depuis Pasteur, nous savons que les vaccins doivent être administrés selon cette voie pour être efficace). La régénération de la muqueuse intestinale par des vitamines et des oligo-éléments contribue à maintenir un bon équilibre d’autorégulation permanent de la muqueuse intestinale visant à maintenir le bon fonctionnement général de l’organisme.